Les jâtakas dans la littérature. (Sources tirées de Wikipédia)
Les chercheurs ont reconnu, il y a longtemps, que certains Jâtaka présentent des ressemblances avec des fables de la littérature classique occidentale qui ont voyagé dans le temps et dans l'espace, comme celles d'Ésope.
Le bouddhologue John Strong relève différents exemples de circulation:
le Sīhaccama jâtaka (« l'âne dans la peau du lion ») présente des parallèles dans la Grèce antique, l'Europe médiévale, le Proche Orient, la Chine et l'Inde.
Le jâtaka qui narre les aventures du bodhisattva, qui était un voleur malin se retrouve dans le conte égyptien du Trésor du roi Rhampsinit que raconte Hérodote (livre II, n° 121).
Gaston Paris a d'ailleurs retrouvé dix-neuf variantes de ce récit, en quatorze langues différentes. Ou encore le conte du roi Dasaratha est une reprise d'un épisode de la célèbre épopée hindoue du Ramayana.
De manière étonnante, note Strong, dans le jâtaka, le bodhisattva est identifié à Râma, et sa future épouse, Yashodharâ est identifiée avec Sîtâ, la femme de Râma. On le voit le canevas de certains contes a inspiré des auteurs tant en Orient qu'en Occident, et il est probable que ces histoires ont circulé via les routes commerciales et les expéditions militaires.
Pour l'Europe, outre Ésope, on peut encore mentionner Shakespeare dans: Comme il vous plaira et dans: Le Marchand de Venise, et Chaucer dans le Conte du vendeur d'indulgences, Kipling dans « L'Ankus du roi » (dans le Second Livre de la Jungle), ainsi que dans Les Mille et une Nuits ou encore chez les tragiques grecs (entre autres dans Hippolyte, d'Euripide).
Jâtaka: Illusion (Mâya) et Illumination (libération)
Samsâra et systémie
Samsâra et évolution